Nous sommes passés du temps du temps au temps de l'espace. Pendant la période que va du début du 19e à la fin du 20e, la flèche du temps avait une direction précise qui permettait à chaque époque de "remplacer" la précédente. Maintenant, nous sommes dans le temps de l'espace: toutes les époques sont simultanément présentes, et aucune ne remplace les autres. Par conséquent disfribuer les positions en fonction de la seule flèche du temps qui irait des archaïsmes à dépasser vers les avenirs darieux n'a plus aucune espèce de sens. C'est pour cela qu'aux métaphores historiques, temporalisées, se substituent de plus en plus de métaphores spatiales, géographiques, architecturales. Alors....
au temps du dépassement celi de la cohabitation. *** Les crises écologiques nous obligent justement à une recomposition total de tous nos modes de vie jusque dans les détails les plus infimes.
C'est une révolutionn du detail, et pas de la totalitè! Une révolution de la précaution et du soin...absolument le contraire de ce qui'imaginaient les avant-gardes et le "révolutionaires". De tout façon, il faut un grand travail intellectuel et artistique pour être "de son temps" et pour reconnaître les signes du futur. La plupart du temps, nous ne sommes pas de notre temps mais d'un autre[...]. Forcément, nous n'avons jamais été modernes, et donc tous les discours effrayés sur la fin de la modernité, la perte de l'ideé de progrès, la fin des espérances, etc. etc. tombent exactement aussi à faux que les annonces à son de trompettes sur les nouvelles révolutions technologiques, le web, etc.